Dans un secteur très concurrentiel, la Ville de Quiberon et ses pêcheurs défendent une pêche plus qualitative et développent la technique japonaise raffinée de l’ikejime. Un choix de l’excellence qui fait la réputation des poissons et crustacés qui transitent par la criée municipale. Ils approvisionnent les meilleures tables de la région et aussi les grands restaurants parisiens.

Port Maria en deux chiffres et trois questions !

1 364 : c’est la quantité de marchandises en tonnes qui a transité par la criée en 2019

36 : le nombre de bateaux de pêche quiberonnais, répartis entre port Maria et port Haliguen

D’où viennent les pêcheurs qui fréquentent la criée ?

Le rayonnement de Port Maria est surtout régional. Les bateaux qui déchargent sur les quais arrivent de Quiberon, des îles proches (Hoedic, Houat Belle-Île et Groix), de Lorient et du golfe du Morbihan, mais aussi de Concarneau et de Bayonne.

 

Quelles espèces sont les plus pêchées ?

En 2019, c’est le congre qui a été le plus vendu à la crié : 344 tonnes ! Juste derrière, avec 220 tonnes, viennent les sardines dont une partie alimente les conserveries locales. Sinon, la marchandise est variée, entre poissons et crustacés : coquilles Saint-Jacques, seiches, bar, lieu jaune, soles, lottes, rougets, araignées…

 

Connaissez-vous l’ikejime ?

L’ikejime ou ikijime est une technique d’abattage du poisson consistant à neutraliser le système nerveux de l’animal vivant avant de le saigner. Cette pratique ancestrale, d’origine japonaise, a pour effet de réduire le stress et la douleur du poisson. Les poissons devront avoir été glacés à bord dans un bac propre immédiatement après l’ikejime et débarqués glacés quelle que soit la saison. C’est indispensable pour que le poisson ait toutes les qualités d’un poisson ikejime. Certains des pêcheurs quiberonnais les gardent vivants à bord puis dans les viviers de la criée pour les ikejimer après.

Partager cette page sur :